• all
• 1991 - Le musée d'histoire surnaturel
• 1992 - Les caravanes du rock
• 1995 - Le totalscope
• 2000-2002 - Le confort universel
• 2005-2007 - Ego center
• 2008-2010 - I do...
• 2009 - La famille Garnier
• 2012 - le caniche de porcelaine
• comediens
• la chargée de production
• la directrice artistique

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  LE CANICHE

  LE CANICHE

  C’est un parcours qui oscille entre mythe et réalité, une fable cruelle et dérisoire qui vous emmène en ballade aux abords de la ville, la nuit tombée. Un lieu où l’on cache ses différences et ses angoisses de devenir autre chose.
  Venez, approchez des êtres dont certains sont touchés par le syndrome du Caniche de Porcelaine. Partagés entre passé trouble et avenir incertain, la mutation les enchaîne et les entraîne au cœur d’eux mêmes. Pour certain, c’est un drame, pour d’autre une vraie bénédiction…
  «Là, tu ne le sens pas mais toi aussi tu mutes …»
  
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  I DO

  I DO

  I DO WHAT THE VOICES IN MY HEAD TELL ME TO DO
  
  Les rues ont-elles des portes de sortie ?
  Un exit, un ailleurs ?
  Et lorsqu’on est dedans , peut-on laisser la porte ouverte ?
  Aimez-vous l’art et les artistes autant que je les aime ?
  Et les chansons pop ? Les idoles ?
  Vous aussi, ça vous renverse, ça vous fait ça ?

  Le vide vous fout-il la trouille ? Vous aimez mettre un
  masque, vous déguiser pour regarder ?
  Faites vous toujours ce que vous avez envie de faire ?
  Ah ! Et comment ça se passe après ?
  
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  EGO CENTER

  EGO CENTER

  EGO CENTER est une importante société de location de comédiens. À l’occasion de sa tournée promotionnelle, elle propose au chaland de tester gratuitement ses modèles pendant 10 minutes.
  On essaye : une soeur de luxe, une ado à recadrer, un frère engagé, un papa attentionné, un meilleur ami …
  Ce que le plublic-locataire ne sait pas, c’est qu’au travers de ces locations, il va être confronté à des situations qui font écho à un monde en pleine mutation.
  
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  LA FAMILLE GARNIER

  LA FAMILLE GARNIER

  À l’occasion du jour le plus bon, invités par les 26 000 couverts nous avons créé cette formule d’1 jour. Le public venait partager une bûche autour de la table. Il y avait 10 bûches très différentes, de la grosse bite en pâte d’amande rose à la viande crue en passant par le space-cake…
  
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  LE CONFORT UNIVERSEL

  LE CONFORT UNIVERSEL

  LE CONFORT UNIVERSEL se déplace de ville en ville afin de proposer un concept révolutionnaire d’homodomotique, issu du programme de recherche BIO-GENE CONFORT. Développé par le NEW EDEN LABORATORY, il permet l’hybridation 100% compatible d’êtres vivants, humains en l’occurrence, à des matériaux inertes (avec entres autres la salle de bain conseil, le cordon bleu électronique, l’ami de service, etc…)
  Pour ce faire, il expose, le temps de convaincre les acheteurs potentiels, un éventail de ses produits les plus vendus sur le marché européen.
  Conduites par un vendeur spécialisé, les visites se font dans des grandes surfaces ou des grands magasins, sous forme de vente flash, en se servant de tout le matériel technique disponible sur place : podium, micro, etc. Ces démonstrations sont interactives, ce qui permet, sans aucun doute, de convaincre les plus septiques, des extraordinaires perspectives qu’offrent ces produits. Désormais sur le web, le catalogue en ligne du C.U. permet à nos clients de choisir leur modèle et apporter leurs suggestions. Les tailles, sexes, âges, couleurs et formes sont interchangeables. Une liberté de choix totale pour une satisfaction optimum.
  
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• LE TOTALSCOPE

  LE TOTALSCOPE

  Année 95
  LE TOTALSCOPE
  Music hall mondial d’exposition.
  Mettant en scène un camion ouvert de trois grandes fenêtres et de trois scènes. Posé sur la place publique, il offre trois destins de femmes et leur parcours amoureux.
  On passe d’un tableau à l’autre comme si on visitait une exposition sans bouger. Une voix off guide les spectateurs qui, comme dans les disques 33 tours longue durée, avec livret, vous demandait de tourner la page. Le public nombreux doit réaliser des actions pour que le spectacle continue.
  3 comédiennes, 2 tireurs de ficelles.
  La première comédienne professionnelle intègre la compagnie.
  
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  LES CARAVANES DU ROCK

  LES CARAVANES DU ROCK

  Année 92
  LES CARAVANES DU ROCK
  Attraction moderne mettant en scène 3 caravanes pour 3 époques mythiques du rock n’roll.
  Les caravanes sont décorées dans le style de l’époque, plus de 200 costumes sont à disposition.
  3 équipes d’habilleuses et 1 meneur de jeu.
  Une grande scène est montée à chaque fois pour le public qui vient nombreux s’inscrire.
  Le but du jeu est de choisir une période et un morceau de rock, puis de passer se faire habiller dans la caravane correspondante en 5 mn, ensuite monter sur scène et mimer une grande vedette sous les applaudissements du public en délire.
  7 personnes sur cette attraction.
  Avec cette attraction nous avons participé à l’Arène foraine initié par Michel Crespin et Burattini, on y croisait Théâtre group, compagnie Off, Turbulence , Cirkatomik, etc.
  
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  LE MUSEE D’HISTOIRE SURNATURELLE

  LE MUSEE D’HISTOIRE SURNATURELLE

  Année 91
  LE MUSEE D’HISTOIRE SURNATURELLE
  Travail onirique et poétique sous chapiteau mêlant art corporel et visuel toujours dans la tendance de l’art forain.
  6 vivariums de verre contenant six femmes monstres.
  Le public entre dans le noir pour une visite absurde de 20 mn. Il ne peut sortir et doit obéir à deux guides qui les mènent à la lampe électrique, parfois il doit intervenir.
  Chaque fois qu’une vitrine s’allume, elle donne lieu à un mini show de cinq minutes.
  6 comédiennes, 2 guides comédiens, 1 ouvreuse.

  Bon nombre de professionnels nous ont encouragé à continuer avec ce spectacle: Burattini, Délices Dada … Nous sommes partis jouer au Festival de Mimes de Londres pendant une semaine. Notre équipe commence à se professionnaliser, nous n’avons cependant à cette époque pas de comédiens professionnels dans nos rangs.
  
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  FRANCOISE BOUVARD

  FRANCOISE BOUVARD

  Je suis la directrice artistique de la compagnie LACKAAL DUCKRIC.
  J’écris et réalise des spectacles depuis 1990, date de création de la compagnie.
  J’avais 25 ans quand j’ai commencé formellement à écrire des histoires …
  En juillet 1990, je pars sur les routes avec mon travail de diplôme des Beaux Arts : Sixes big boxes nixtes.

  En 1991, une première coproduction avec la ville de Chalon sur Saône, on s’installe aux Abattoirs.
  Spectacle sous chapiteau : Le Musée d’Histoire Surnaturelle.

  En 1992, J’habite dans les Deux Sèvres jusqu’en 1998.
  Je monte plusieurs créations qui me donnent l’occasion de me familiariser avec le théâtre de rue et son public.
  C’est ma famille, faire du théâtre partout, c’est ce qui me plait.
  En 1998, je m’installe dans le Gard et je m’inscris à la SACD.

  En 2000 sort le Confort Universel
  En 2003 : Calligula
  En 2005 : Ego center (prix SACD auteur d’espace)
  En 2009 : I do what the voices in my head tell me to do
  En 2012 : Le Caniche de porcelaine (aide à l’écriture SACD et prix Beaumarchais)

  J’écris des histoires, je crée des personnages et je les mets en scène depuis 2O ans.
  L’équipe de comédiens avec qui je travaille oscille entre 10 et 15 personnes.
  Je suis intermittente depuis plus de 15 ans.

  En 1984, j’ai fait les Beaux Arts d’Angoulême section Art.
  En 1990, j’ai obtenu mon DNSEP avec félicitations du jury.
  Depuis, je me consacre essentiellement à la compagnie LACKAAL DUCKRIC qui est conventionnée
  par la Drac Languedoc-Roussillon depuis 2012.

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  VIVIANA ALLOCCO

  VIVIANA ALLOCCO

  Originaire des montagnes piémontaises je suis née en Italie à Carru en 1960.
  Je rencontre le cirque Bidon en 1978 et c’est le coup de foudre. Je quitte ma famille pour les rejoindre et je sillonne à roulotte et à cheval avec eux les routes d’Italie et de Sardaigne en apprenant les techniques circassiennes.

  Très vite, grâce à mes acquis sportifs, je monte un numéro de corde volante et je développe parallèlement la pratique de l’accordéon et du saxophone soprano. La curiosité m’amène à rencontrer différents milieux artistiques : Les Colombaioli, la compagnie de Jérôme Savary, Gabriella Ferri, chanteuse italienne, qui vont enrichir mon bagage d’artiste.
  En 1984, j’arrive en France et je découvre le théâtre de rue. Je participe aux créations de plusieurs compagnies :
  Tout Samba’L, Cirque Hasard, Transe Express, la compagnie Barulo et Chantier Mobil.
  Ma troupe et moi sillonnons tous les pays d’Europe. En 1989 on participe au projet Caravan Mir dans le cadre d’un festival itinérant pendant 6 mois, dans les pays de l’Est, avec Ljicedei, Footsbarn Theatre, Osmago Dnia, Teatro Nucleo et La Compagnie du Hasard.

  De retour en France en 1990, je retrouve mon compagnon de voyage Benoit Tréhard, directeur du Cirque en Kit avec qui je développe pendant plusieurs années un travail de recherche et de création mêlant techniques de cirque, théâtre et chant. Plusieurs spectacles voient le jour : Cocopistache, Tubes de Cirque et Déjà Revue.

  Ses différentes rencontres m’amènent a travailler avec Michel Dallaire ; Les Girls en 1994, le Cabaret Gaga avec la Compagnie Gosh). Je me perfectionne dans des registres comiques et je renoue avec la tradition théâtrale italienne en travaillent avec Carlo Boso et la Compagnie Mistero Buffo, avec Annette Clément de la compagnie Gargamela et Luca Franceschi.
  Tout en poursuivant mon travail sur l’improvisation, je m’approche de plus en plus du texte théâtral. Avec Yves Gourmelon directeur du Chai du Terrail à Saint Jean de Védas je participe à la création de Varieto pièce regroupant plusieurs auteurs.

  En 2006 je renoue avec le théâtre de rue et l’espace publique avec Lackaal Duckric, et je continue à participer aux créations du Cirque en Kit.

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  THOMAS ARNAUD

  THOMAS ARNAUD

  Formé au Conservatoire de Bordeaux et à L’Ecole Nationale Supérieure de Théâtre du Limousin : L’Académie.
  Formé au Jeu Cinéma par Yves Hanchar et Manuel Poirier.
  Au cinéma avec Manuel Poirier, Pierre Pinaud, Flavia Coste, Isabelle Czajka.
  En 2010, j’ai fait parti des Talents Cannes Adami.
  A la télévision avec Xavier Durringer, Jean Louis Lorenzi, Jean Daniel Verhaeghe, Jean Marc Brondolo
  et Claire De La Rochefoucauld.
  Au Théâtre avec encore Xavier Durringer, Jacques Lassalle, Radu Penciulescu, Paul Chiributa, Bertrand Bossard,
  Rémy Caccia, Marcial Di Fonzo Bo et…Françoise Bouvard.
  J’ai rejoins la Compagnie LACKAAL DUCKRIC en 2011 pour la création du « Caniche de Porcelaine ».

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  CECILE COMBREDET

  CECILE COMBREDET

  Paris le 16 décembre 1975, Cécile, 4,350 kg, 55 cm, est prête pour le levé de rideau. Très vite viennent, les dents, les seins, la parole et un don pour la comédie.
  Le spectacle peut commencer.
  Elle suit d’abord la formation du Théâtre de La Main D’Or, obtient une licence d’Études Théâtrales, et s’éclate dans des stages de clown…
  On la voit au théâtre, et on l’entend dans des dramatiques radiophoniques sur France Culture.
  Cécile sourit à la caméra dans plusieurs courts-métrages puis saute la rampe pour mettre en scène quelques spectacles jeunes public et participer à l’écriture de quelques autres.
  Installée à Montpellier depuis 11 ans, elle improvise, continue à écrire notamment pour le Théâtre d’Ô, ou le Théâtre de la Vista, et à mettre en scène comme pour le Trio vocal Coquecigrues.
  Bien sûr elle reste comédienne à plein temps et pour ce faire joue dans plusieurs créations de la Cie Malabar, en passant par le collectif BAO ou le collectif Lila théâtre, les cabarets d’Humani Théâtre et enfin pour la Cie Lackaal Duckric qui exalte son esprit pétillant et turbulent depuis 2006.
  Le 5 mars 2013, Anatole son fils, 4,010Kg, 51cm découvre la tapisserie jaune poussin de la maternité Clémentville de Montpellier.
  Depuis évidemment elle voit la vie en rose, comme les flamants.

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  JEAN CHARLES DELAUME

  JEAN CHARLES DELAUME

  Moi, je mets toujours du temps mais j’arrive toujours à trouver ce que je cherche…sans vraiment savoir ce que c’est, d’ailleurs ! Je prends des chemins un peu sinueux.
  Du coup, je suis en retard de plusieurs trains mais j’arrive toujours à destination.
  Par exemple, avant d’arriver à Paris où je vis aujourd’hui, je suis passé par Moulins (où je suis né le 8 mai 1967), Limoges, Birmingham (Alabama, USA), Chambéry, Bordeaux et Kigali (Rwanda) où j’ai réalisé le rêve du gosse qui passait des heures à dessiner des lions, des zèbres et des girafes…
  Pour le théâtre c’est pareil…J’ai découvert ça quand d’autres entrent (ou sortent) du Conservatoire et j’ai commencé à en faire mon métier quand certains abandonnent. Enfant, je voulais être journaliste sportif et sillonner le monde pour voir des matchs de foot. J’y suis presque arrivé mais l’objectif presqu’atteint au journal BUT (Si si !)… J’ai arrêté ! (Faudra que j’en parle à ma psy !). Je suis aussi passé par la case Professeur des Ecoles mais au bout de 4 ans, j’ai pris un congé de disponibilité pour faire une vraie formation de théâtre à l’école Lecoq et faire du théâtre « à fond ». En 2002 j’ai démissionné de l’Education Nationale : j’étais enfin arrivé à destination !
  Depuis, j’ai joué, entre autres, des rôles : De gendarme qui louche (« Beaucoup de Bruit pour Rien »), de centenaire qui meurt en se faisant « lécher comme il faut » (Ruben dans« Les Principes de la Foi »), d’aristocrate menacé de pendaison (De Guzman dans « Têtes Rondes et Têtes Pointues »), de poètes révolutionnaire (Lekidam dans« Pantagleize »), illuminé et inspiré (Matamore dans « L’Illusion Comique ») ou humilié (Oronte dans « Le Misanthrope »), d’alcoolique irlandais (Jimmy Farell dans le « Baladin du Monde Occidental »). Dernièrement, j’ai même fait « Chien » dans deux spectacles différents : Tylo dans l’Oiseau Bleu et Jean de Vallière avec la Cie Lackaal Ducrick que j’ai rejoint…tardivement ! « Faire de la rue » est une envie qui me trottait dans la tête depuis longtemps, j’ai fini par y arriver mais…dans les bois ! Toujours les chemins sinueux.
  Je pourrais parler de ma vie affective aussi. Vierge jusqu’à plus de 20 ans, célibataire et sans enfant jusqu’à ce jour, je continue de chercher l’Amour en passant par quelques cœurs…J’arriverai sans doute à destination un jour…pas trop tard, j’espère !

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  FLORENCE GRANAL

  FLORENCE GRANAL

  « J’ai pourtant bien essayé de faire autre chose, des études d’histoire de l’art, une maîtrise de psychologie, mais voilà, je suis tombée dedans toute petite.
  Traînée par ma mère au théâtre (je refusais catégoriquement d’être gardée par une nounou), finalement, je ne me souviens pas de beaucoup de spectacle mais je suis fondamentalement imprégnée de tout ce que j’ai vu… Notre loft était souvent transformé en « salle » de spectacles auxquels je participais à la billetterie, au bar ou sur la scène. Je n’ai pas fait d’école de théâtre j’ai appris sur le tas. Je me suis confrontée directement au public avec la compagnie Cause Toujours et leur spectacle interactif dans un restaurant. J’ai été « jetée » dans la rue avec peu de consignes dans la compagnie de théâtre de rue Cacahuète (ça c’est très formateur !). Et depuis 2005 j’ai participé aux trois créations de la compagnie Lackaal Duckric, de vrais laboratoires de recherches, des spectacles hors normes. Aujourd’hui je suis comédienne, administratrice de deux compagnies, confiturière, maman… »

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  FREDERIQUE LAGRANGE

  FREDERIQUE LAGRANGE

  Au départ j’étais photographe, puis je me suis intéressé au théâtre de rue par le biais des Abattoirs de Chalon-sur-Saône. J’ai travaillé avec plusieurs compagnies au début du Festival. En résidences, elles intégraient des Chalonnais pour jouer dans leurs spectacles lors des sorties d’ateliers, j’ai pu approcher ainsi des univers très différents (Cie Rosa Crux, Cie Le diable par la queue,La Fura del Baus). Puis j’ai décidé d’être comédienne, j’ai étudié le Théâtre au conservatoire de Dijon, puis au conservatoire de Marseille. Entretemps j’ai rencontré la Lackaal Duckric (en 1995), j’ai trouvé pour la première fois ma famille artistique. Depuis nous avons menés de nombreux projets, beaux et excitants, joué dans de nombreux festivals. En parallèle j’ai travaillé a Marseille avec la Cie Les foules du dedans et Les faiseurs de pluie. J’ai été aussi assistante d’un magicien (grand moment !!!).
  Aujourd’hui, je suis revenue a l’image et réalise des vidéos pour le spectacle vivant, mais aussi pour des entreprises. Je continue a travailler avec Lackaal Duckric comme vidéaste, assistante, conseillère, répétitrice et bien d’autres choses encore !

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  ALEXANDRE LE NOURS

  ALEXANDRE LE NOURS

  À 7 ans, je voulais être pâtissier ou cascadeur.
  À 12 ans, je voulais être un acteur célèbre.
  À 15 ans, ma professeur de français m’a suggéré de m’inscrire au baccalauréat option théâtre.
  À 16 ans, j’étais Champion de France Junior d’improvisation.
  À 17 ans, et devant mon insistance, mes parents m’ont dit : « D’accord pour que tu sois comédien mais travailles à fond et sois sérieux ».
  À 18 ans, je suis rentré au Conservatoire d’art dramatique de Tours.
  À 22 ans, je suis parti vivre à Cannes après avoir été admis à l’ERAC, puis Marseille après en être sorti.
  Depuis que j’ai 25 ans, je joue, répète et tourne avec surtout deux compagnies : Théâtre à Cru et Lackaal Duckric.
  J’ai néanmoins eu le temps de croiser le travail de Jean-Pierre Vincent, Mathilde Monnier, Delphine Eliet, Arnaud Pirault et David Gauchard.
  À 30 ans, j’ai rencontré Pep Garrigues et je suis parti vivre à Paris.
  À 32 et 34 ans, j’ai monté un spectacle avec Stéphane Gasc et Édith Mérieau sous le nom de L’Employeur.
  À 35 ans, je fais des tartes tatin sublimes mais je n’ai toujours pas appris à chuter dans un escalier.

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  AURELIE TEDO

  AURELIE TEDO

  Originaire d’Aurillac et malgré des premiers souvenirs de spectacles comme Le «Royal de luxe» ou «Générik Vapeur», c’est pourtant la danse qui fut mon premier choix, comme apprentie puis comme professionnelle pour la Cie Vendetta Mathéa, la Cie Anne-Marie Porras, entre autres.
  Une licence arts du spectacle et une école de théâtre (Claude Mathieu – Paris) plus tard, j’arrête la danse et je crée ma Cie en 2002 et commence à prendre goût à la mise en scène.
  Au cours des 6 spectacles mis en scène une volonté se dessine : amener le théâtre au public et non le public au théâtre.
  Des spectacles pensés pour l’Espace Public mais surtout pour des lieux où le théâtre n’a pas sa place (établissements pénitentiaires, lycées, …).
  Puis une rencontre déterminante : La Cie Lackaal Ducrick, pour qui je suis comédienne depuis 7 ans et un vrai retour aux arts de la rue.
  Une évidence alors que ce terrain de jeu et d’expérimentations est le mien depuis toujours.

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  NICOLAS VIAL

  NICOLAS VIAL

  Euh…Je suis né à St-Etienne le 23 juin 1973. Ma mère est née aussi à St-Etienne, et d’après un de mes oncles qui a fait un arbre généalogique remontant jusqu’à Henri IV, toute la famille du côté de ma maman a toujours vécue en Haute-Loire (près du Puy) jusque vers 1920. Du côté de mon père c’est pareil, on a un arbre généalogique qui date d’un peu avant la révolution française, et on n’a pas bougé, mais, cette fois-ci, c’est dans les Alpes au dessus de Grenoble. Ces hérédités montagnardes et peu mouvantes, m’ont donné une jambe un peu plus courte que l’autre (à la CMB on m’a dit que c’est la consanguinité mais je pense plutôt que c’est une adaptation naturelle pour se tenir droit, au moins dans un sens, sur un terrain en pente). A part ça, tout va bien. Je m’appelle Nicolas Vial, il paraît que « Vial » vient de « Vital », et c’est vrai que mon grand père à 81 ans faisait plus de dix tractions accroché à la branche d’un arbre. Mon père, en 1973 (l’année de ma naissance donc) était directeur de la Comédie de St Etienne, il a maintenant 85 ans et joue toujours. Je suis donc à priori un enfant de la balle, mais, en fait, j’ai fait des tas d’autres choses avant de me décider, à 24 ans, d’être enfin sérieux et de faire du théâtre.
  Comme Aurélie Tédo, mais un an avant elle, j’ai fait l’Ecole Claude Mathieu pendant 3 ans. Ensuite j’ai eu la chance de faire des projets très différents et de varier les styles de jeu: théâtre de rue avec Lackaal Ducrick, théâtre en salle ou en plein air avec Jean-Christophe Blondel, Gabriel Garran, René Loyon, Bruno Balp, La Cie La Chélidoine, René Jauneau, théâtre en salle mais jeu Baroque avec Benjamin Lazar, opéras contemporains toujours avec Benjamin Lazar, théâtre jeune public avec AK entrepôt, ainsi que mes propres écritures/mises en scène de théâtre musical, ce qui en tout fait 1 Claudel, 3 Molière, 1 Théophile de Viau, 1 parodie d’opéra du XVIIIème, 1 farce du XVIIème, 1 Copi , 2 montages de textes, 9 créations, 0 Shakespeare et 0 films.

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  SEBASTIEN VION

  SEBASTIEN VION

  Initié aux arts du cirque, du théâtre et du mime a Chalon-sur-Saône pendant mon adolescence, j’ai profité de l’effervescence insufflée par le Festival Chalon dans la rue et le centre de création L’Abattoir pour parfaire ma formation auprès de compagnies (Théâtre de l Unité, Cie le Diable par la Queue…) et pour donner naissance aux Piou-Piou, duo tout-terrain spécialisé dans l’intervention.
  Ma rencontre avec la compagnie de danse/théâtre Oz Theaterland, avec qui j’ai travaillé pendant une dizaine d’années, m’a amené a Nancy où j’y ai développé un travail plus personnel. C’est de là que nait le personnage de Corrine qui me suit encore aujourd’hui et avec qui j’ai eu de multiples aventures artistiques, notamment la création du spectacle multi-médias KabarelectroniK en 2002 et des chroniques télévisuelles en 2005…
  J’ai également rejoint la compagnie Lackaal Duckric en 2000 (pour le spectacle Le Confort Universel) avec qui, douze années plus tard, je continue ma collaboration.
  Aujourd’hui, je partage mes activités artistiques entre les créations théâtrales, le théâtre forum avec l’association Solidarité Sida, les performances (le Point Éphémère, les 3 Baudets…), le Djing (clubs, festivals…) ou encore le voice-over (Arte).

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  BENEDICTE MERIAU

  BENEDICTE MERIAU

  Quelle petite fille rêverait de faire de la gestion, de l’admnistration, de la production…moi j’aurais été princesse…
  Et puis…naître à Châteauroux vous laisse au moins un goût pour « surtout ne pas rester là ».
  Entre sorcières, jeteurs de sorts et passeur de feu, on cherche à fuir.
  Donc voilà j’ai fuit entre Charente-Maritime en direction d’école de musique et programmation de saisons culturelles, entre Deux-Sèvres chez la compagnie Carabosse quelques années, entre Languedoc-Roussillon avec les Lackaal Duckric où je suis encore aujourd’hui. Tout ça en passant quelques diplômes utiles et inutiles.
  25 ans de non-mariage et trois grands enfants plus tard la fuite est moins rapide, l’optique de l’ailleurs semble moins une évidence et la vie au soleil plus douce…mais une valise est toujours cachée sous le lit…

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